MicrosoftTeams-image-(7)

Le semestre d'expatriation de Joël, Julie et Maxime – EP4

C’est le quatrième et dernier épisode de la série d’article sur le semestre d’expatriation de Joël (Canada), Julie (Cambodge) et Maxime (Argentine). Nos trois étudiants en Bachelor International Business sont revenus en France, à l’école, depuis quelques jours déjà. Un retour qu’ils ont du mal à réaliser : ils ont encore le cœur à l’étranger et la tête à l’aventure.

Cette première expérience d’expatriation était, selon leurs dires, inoubliable, incroyable, enrichissante et ils en sont déjà nostalgiques. Des souvenirs pleins la tête, nous avons pu échanger avec eux pour qu’ils racontent leurs récits et partagent leurs ressentis.

Bonne lecture ! 

 

Comment allez-vous ?

« Ça va, mais on est vraiment tristes d’être rentrés et très nostalgiques. » affirme Maxime. Julie, qui mentionnait avoir hâte de rentrer dans l’épisode 3, rajoute « Je veux rentrer au Cambodge finalement (rires). »

 

Dans l’épisode 1, tous les trois étaient unanimes sur la progression linguistique qu’ils attendaient de ce séjour, et sont aujourd’hui unanimes sur l’amélioration de leur niveau d’anglais pour Julie et Joël et d’espagnol pour Maxime.

En autre point commun, chacun d’eux avait également mentionné l’envie de découvertes, de rencontres et d’immersion culturelle. Voici le retour qu’ils ont fait concernant leurs attentes :

Maxime

« L’expatriation : c’est quelque chose à faire absolument. On apprend énormément sur soi, ça nous ouvre les yeux sur pas mal de choses, notamment sur la chance qu’on a d’être en France. Ce voyage nous a permis une plus grande ouverture d’esprit, une vision et philosophie différente. Et surtout une soif et un besoin de repartir. »  

Joël

« J’ai beaucoup grandis et muris. Livré à moi-même ; j’essayais d’aller vers les autres. Je voulais m’ouvrir aux autres (alors que je n’aime pas forcément aller à la rencontre des autres ici). Côté vie personnelle, c’était à moi de gérer. »

Julie

« J’avais un peu sous-estimé l’apprentissage qu’on peut tirer des personnes, des autres cultures et des façons de vivre différentes des nôtres. J’ai beaucoup appris sur moi et sur les autres, notamment avec la vie en communauté.

J’ai pris en indépendance : arrivée sur place, je craignais de sortir. J’étais même en panique. Finalement, je me sentais presque plus en sécurité là-bas qu’ici. »

 

Comment sont les habitants ?

« Les Argentins sont très chaleureux, très agréables et passionnés de football, c’est un peu leur religion (surtout les hommes). Le premier contact avec eux est facile à établir. Ils sont très tatoués et percés. Les vendeurs sont très accueillants et c’en est presque oppressant parfois, car en France nous ne sommes pas habitués à être autant sollicité. J’ai été très surpris par les longues files d’attente qu’il y a aux arrêts de bus : ils sont très respectueux dans les transports.

Les Canadiens sont très gentils et ouverts. Ils sont toujours prêts à aider et sont très respectueux. Je les ai trouvés beaucoup moins bien habillés qu’en France, ils font pas du tout attention à leurs tenues vestimentaires, comme si ça leur passait au-dessus. Ils sont très bienveillants et m’ont semblé plus sincères et amicaux. 

Au Cambodge, on voit beaucoup les inégalités sociales. C’est-à-dire qu’il y a beaucoup de très pauvres et beaucoup de très riches. Je travaillais dans une banque très connue et au début, les Cambodgiens n’étaient pas très avenants et parlaient dans leur langue entre eux alors que j’étais là. Plus j’y allais, plus ils m’intégraient et m’ont fait découvrir des plats typiques et endroits incontournables. Je dirais qu’une fois qu’ils sont habitués à notre présence, ils sont plus amicaux qu’en France et le dialogue est plus facile. Je garde aussi de bons souvenirs de toutes les négociations menées au marché central. »

 

Quand nous leur avons demandé si l’anecdote de l’épisode 3 restait celle qu’ils souhaitent mettre en avant, Joël en avait une autre qui s’inscrit en tête de liste de ses meilleurs souvenirs :

« On est allé une dernière fois à la House Party (une maison achetée par des jeunes pour faire la fête) quelques jours avant de partir. C’était clairement la meilleure soirée que j’ai passé de ma vie, on était tous là, tous ensemble et heureux. Je m’en souviendrais toujours. »

Joël a d’ailleurs beaucoup apprécié son stage aussi : « J’ai découvert le milieu de l’évènementiel. Je travaillais dans une petite structure qui organisait intégralement ou partiellement des mariages. J’étais sur des missions variées, de la conception et mise en place, au passage de la serpillière. J’ai beaucoup aimé et j’ai pu avoir de nombreuses interactions avec les personnes- que je rencontrais. C’était top de vivre ce genre d’évènement et de voir les gens heureux. En plus, j’ai eu la chance d’être dans une bonne équipe. C’est notamment grâce à ma manager que j’ai vraiment pu améliorer mon niveau d’anglais : en tenant la conversation pendant les trajets de deux heures pour aller ou revenir d’un évènement. »

 

Les questions-réponses

Quel conseil donnerais-tu à ton toi avant le départ maintenant ?

Julie : « Tranquille ça va bien se passer / Ne t’inquiète pas / Ne stresse pas »

Maxime : « Ne te fais une cheville avant de partir (rires) »

Joël : « Ne pas hésiter à foncer vers l’inconnu. »

 

Quel/s souvenir/s as-tu ramené/s ?

Joël : « j’ai acheté des Jordans à New York »

Maxime : « un maillot de la Boca Junior »

Julie : « des vêtements traditionnels cambodgiens »

 

Trois mots pour décrire cette expérience ?

Maxime : Inoubliable / Enrichissant / Nostalgie

Julie : Incroyable / Rencontre / Fête / Prix

Joël : Incroyable / Découverte / Court

 

Quelle est la dernière chose que tu as faite sur place ?

Maxime

« Je suis allé à Porto Madero boire un Cuba Libre »

Julie

« Nous avons fait une soirée incroyable : on est allé au bar le Gotha puis au Pootoon Club pour la dernière fois. C’étaient nos QG du séjour. »

Joël

« Je suis allé boire un chocolat chaud et manger un muffin au chocolat à Tim Hortons. »

 

Comme tout dans la vie, les meilleurs choses ont une fin. Mais ce qui est sûr, c’est que le voyage ne fait que commencer pour Joël, Maxime, Julie et tous nos étudiants en Bachelor Business International.

Si vous aussi, vous souhaitez vivre l’expérience de l’expatriation, n’hésitez plus. Intégrez l’une de nos 12 formations et rejoignez notre école de management.

Je candidate