Cyrielle-Vandermeulen

CYRIELLE VANDERMEULEN, Gestion et Finance

Lyon

Cyrielle, stéphanoise, a effectué un DUT GEA à St Etienne avant d’intégrer MBway Lyon en Bachelor Business International (Manager en 2018) et a obtenu son diplôme MBA Gestion Finance en juillet 2022, toujours chez MBway Lyon. 

 

SON PARCOURS

« Quand je suis sortie du collège, j’étais orienté pour un bac S (j’étais intéressé par la médecine ou l’architecture). Mais à la fin de la seconde, je n’ai finalement pas eu le niveau pour entrer en bac S, car j’avais rencontré des soucis de santé pendant l’année. J’ai dû passer en STMG : c’est là que j’ai découvert la finance. En terminale, j’ai pris l’option finance, puis je me suis orientée vers un DUT GEA - Finance. Après 4 ans à faire de la finance, j’ai eu quelques doutes : est-ce que c’est vraiment fait pour moi ?

J’ai décidé de passer un bac+3 plus généraliste pour m’ouvrir des portes : j’ai donc opté pour le programme de Bachelor à MBway. Je me suis rendue compte que c’est vraiment la finance qui me plait, ce pourquoi j’ai poursuivis en le MBA Gestion Finance, toujours chez MBway Lyon. »

 

A PROPOS DE MBWAY

               LE BACHELOR BUSINESS INTERNATIONAL

« Je suis arrivée en 2018. J’ai suivi le Bachelor Business Manager, et j’ai eu l’opportunité de partir en Australie. Quand je suis arrivée en BBM, c’était une toute nouvelle destination, il y avait une dizaine d’intéressés dans la classe. Personnellement, je voulais absolument un pays anglophone. C’étaient à peu près les mêmes tarifs que le Canada, mais l’Australie, c’était un rêve depuis petite. Je me suis finalement retrouvée à être la seule à y être allée.

C’était une superbe expérience. Je suis allée dans une école d’anglais : avant d’être admise, j’ai passé de nombreux tests, rencontré le directeur de l’école qui est venu d’Australie pour me rencontrer. J’ai été acceptée. Tous campus MBway confondus, on était 4 à partir. Pour mon premier vol d’avion, j’étais partie pour 16h de trajet (rires).

Ce séjour, c’était vraiment un départ à l’aventure : arrivée sur place, j’ai dû rejoindre ma famille d’accueil, trouver un taxi… J’ai été accueillie par deux femmes, qui avait l’habitude d’être famille d’accueil. Il y avait d’autres internationaux avec moi. Je finissais l’école à 14h et je pouvais aller à la plage après. J’ai découvert l’Australie, fais des road trips… J’ai été rapatriée d’urgence à cause du Covid, du jour au lendemain, j’ai dû faire mes bagages et je prenais l’avion. Avec du recul je suis quand même contente d’être rentrée, je n’aurais pas apprécié d’être coincée là-bas vu le temps que l’Australie a mis pour rouvrir ses frontières. »

 

               MBA GESTION FINANCE

« La première année était assez généraliste : les notion déjà vues en GEA ont été approfondies. En M2, nous avons abordé des matières plus spécifiques qui nous ont spécialisé. Sur l’ensemble des années, c’est une continuité.

Ce qui m’a bien marqué, ce sont tous les travaux de groupes : j’ai participé deux fois au Business Game, au Challenge Start-up… Je me souviens d’avoir fait quelques nuits blanches, entre le startup challenge et le mémoire à écrire… »

 

Avec du recul, que retiens-tu de ces années ?

« MBway Lyon est une école à taille humaine. A l’IUT, quand on allait chercher nos notes, on était juste un numéro. Je voulais sortir du cadre universitaire, et j’ai eu un coup de cœur quand j’ai rencontré MBway à un salon. Quand je suis venue en Matinée Portes Ouvertes, je me suis sentie bien.

Il y a des intervenants auxquels on s’attache plus ou moins ; des matières qui nous intéressent plus ou moins. Mais au final, ce sont deux diplômes intéressants qui m’ont permis de trouver un job responsabilisant. En plus, nous sommes vraiment bien entourés et encadrés chez MBway. »

Votre meilleur souvenir ? Une anecdote notable ?

« Quand on a découvert qu’il y avait le switch à l’école : on a passé un MBA option Mario kart !

En Australie, on est parti faire un road trip avec une Slovène. On devait lui expliquer comment jouer au Président an anglais. Fous rires car ça s’est avéré être impossible. Le lendemain on a dû se lever à 4h du matin pour aller chercher de l’essence car on était en panne. Pas de téléphone, pas de photos de ces moments-là, mais ce sont des souvenirs qui restent gravés en moi à jamais. »

 

A PROPOS DE L’ALTERNANCE

« J’étais en alternance chez ABB à Beynost. C’est une multinationale dans l’électrification : je m’occupais de la partie borne de recharge pour les voitures électrique. J’étais la principale interlocutrice entre les chefs de projets et la finance, tout en ayant une vue d’ensemble sur le groupe et les autres gammes de produits.

Mes missions, c’était de voir si le projet était viable. En fonction des réceptions des bornes de recharges, des problèmes d’installation, … tout ce qui concerne la vie du projet, du côté finance. Et j’avais aussi la vision plus globale de la partie électrification : synthèse, clôtures... 

Cette alternance m’a plu. On parlait anglais, on avait des réunions avec « le monde », puis qu’ABB a des bureaux partout. C’était difficile mais ça m’a fait grandir. Je repars avec un BAC+5 en France dans lequel j’ai pu développer mes compétences linguistiques en anglais. »

Quel est votre regard sur l’alternance ?

« Je pense que c’est quelque chose de top, même si c’est un peu un sacrifice. On a beaucoup plus de travail par rapport à ceux qui sont en initial. Il y a la pression du travail, peu de temps pour assimiler les choses. Les deux ans du BAC+5, c’est deux ans de sacrifice. Mais à l’issue, la récompense : on a davantage de portes ouvertes puis qu’on a minimum deux ans d’expérience qui sont bien vues par l’employeur. »

 

ACTUALITES PROFESSIONNELLES

« Je suis installée en Ardèche. J’ai vu une offre fin mars de ma dernière année, pour un poste de contrôleur de gestion junior dans l’entreprise Trigano, le leader européen de construction de camping-car / caravane.  L’entretien s’est bien passé. En avril, je savais que j’avais un CDI qui m’attendait en septembre.

Basée à Tournon sur Rhône, c’est aussi là qu’il y a la plus grosse usine de France. Je suis au niveau de la holding, donc contrôleuse de gestion groupe.

Le groupe possède 160 filiales : j’en ai 14 à gérer (France, Allemagne, Belgique, Pays Bas, Irlande du Nord, Italie) et le reporting groupe à faire (investissements nouvelles machines, réduction des coûts énergétiques…). Je vais être amenée à me déplacer sur le terrain dans les différentes filiales, par exemple je suis allée en Italie au moins d’octobre. »