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RSE : 3 idées reçues à oublier

Les clichés, on en a tous. Et il en existe dans tous les domaines, et le monde de l’entreprise n’est pas en reste. Aujourd’hui, notre école MBway Lyon à décider de prendre la parole sur un des axes majeurs du développement d’une entreprise en 2022 : la RSE. Souvent décriée, souvent sujet aux polémiques et/ou à l’interprétation, la RSE est reine en matière de cliché au sein des entreprises. Notre objectif à travers cet article est de tordre le cou aux idées reçues sur le sujet.

Après avoir interrogé divers professionnels, Alumni et étudiants de notre école, nous avons eu l’opportunité de vous dresser la liste de 3 idées reçues en lien avec le développement de la RSE au sein des différentes organisations.

 

« La RSE, t’en fais quand tu mets en place le tri dans l’entreprise »

Niveau de Greenwashing : Hors-catégorie, les plus convaincus auront surement une syncope en lisant cela.

Sous-entendu : « Bah quoi? Quand tu me parle de mettre en place de RSE, je te propose de mettre en place le tri des déchets et d’engager une entreprise pour collecter nos papiers… Je ne vois pas comment à notre échelle de TPE on peut faire plus. »

Le hic : Pour beaucoup, bien qu’on entende de plus en plus parler de la RSE, cet axe d’engagement et de performance est cantonnée à la préservation de l’environnement. Or, c’est bien plus que cela. Le développement durable englobe 3 axes : l’économie, la société et l’environnement. Et se découpe en 17 enjeux sur lesquels l’Etat s’est engagé à mettre en place des actions. Toutes les entreprises, mais aussi les individus se doivent d’agir pour atteindre ses objectifs. Il est donc important de ne pas associer la RSE aux seuls enjeux de protection de l’environnement.

La solution : S’informer, se former et s’entourer d’experts. La RSE est un vaste sujet, prendre le temps de comprendre les différents enjeux permet d’avoir une meilleure idée d’actions à mettre en place pour agir. Beaucoup d’entreprises se posent la question de comment intégrer les objectifs RSE dans leur stratégie d’entreprise, or parfois de petites actions peuvent être mises en œuvre pour réussir. Enfin, pour aller plus loin, nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à un expert. Embaucher un alternant sur un poste de chef de projet RSE est une bonne façon de commencer à mettre en place ces sujets dans l’entreprise. Au sein de notre école de management nous avons fait le choix de répondre aux besoins des sociétés en formant de jeunes manager aux enjeux de la RSE. C’est un excellent moyen de s’engager !

 

« C’est au service com’ de gérer les questions de RSE »

Niveau de Greenwashing : 100%

Sous-entendu : « Pourquoi embaucher des personnes spécialisées quand on a un service communication qui tourne et qui pourrait mettre en lumière nos actions ? ».

Le hic : Saviez-vous que près d’un salarié sur deux en France ne sait pas qui gère les sujets RSE dans leur entreprise ? C’est même une bonne partie qui pense que c’est l’un des objectifs des communicants de traiter ces éléments. Bon on ne va pas vous mentir, cela ne concerne pas la com’. Les différents métiers en lien avec la RSE tels que : consultant en audit RSE, chef de projet, responsable du développement durable… nécessitent une véritable expertise et une formation complète prenant en compte tous les aspects de cette spécialité.  

La solution : s’entourer et être accompagné. En interne par l’embauche de salarié, en alternance ou sur un contrat de longue durée, ou en externe en faisant appel à des cabinets spécialisés. Les sujets RSE sont étroitement liés à la performance de l’entreprise, et nécessite des compétences particulières, ainsi que d’être prise en compte par les comités de direction des entreprises. Pour être efficace, la RSE doit être pensée en tant que stratégie à part entière à partir de laquelle découlera un plan d’action. Le service communication prendra ensuite le relais pour valoriser ce dernier, et pourra travailler en collaboration avec le ou les experts RSE pour communiquer sur l’engagement de votre société.

 

« Ce n’est pas à notre échelle qu’on peut faire quelque chose »

Niveau de Greenwashing : désespéré, « en tant que petite entreprise on ne peut agir »

Sous-entendu : « La RSE c’est le dada des grandes entreprises, qui ont les moyens, tant humains que financiers, de s’engager. Quant à nous petites entreprises, nous n’avons pas réellement d’impact, alors, à quoi bon… ».

Le hic : C’est dommage de laisser sa place aux autres alors que vous vous pouvez vous sentir dépassé et désinformer sur le sujet. La RSE n’est pas si complexe quand on a bien compris les mécaniques. Perdre espoir et baisser les bras n’est pas forcément la meilleure stratégie.

La solution : avoir confiance. Tout le monde à son échelle peut faire le choix de s'engager. Que l’on soit une startup, une TPE, une PME ou bien un grand groupe international, on peut mettre en place des actions. Votre objectif : faire en sorte que votre entreprise ait-un impact positif vis-à-vis de la société. En tant que dirigeant, si vous êtes convaincu et que vous souhaitez vous engager c’est possible. En commençant par de petites actions, puis en allant plus loin petit à petit. De plus, faire le choix de la RSE est un véritable atout : il fidélise les salariés et attire les talents, notamment les plus jeunes, et devient un argument commercial tant BtoC que BtoB.

 

Vous l’avez compris, la question de la RSE peut faire réagir et subir les désagréments des idées reçues. Au sein de notre business school nous avons fait le choix de permettre aux jeunes de se former à ces métiers pleins de sens et d’avenir. Côté entreprise, notre équipe vous accompagne dans la réalisation de vos projets et vous permet d’accueillir un jeune en apprentissage pour faire grandir cette stratégie à vos côtés. Alors si vous aussi vous avez fait le choix de vous engager, n’hésitez pas à nous faire part de votre projet.